Les femmes occupent, au sein de la société romaine, une place très importante soit du point de vu sociale, que économique. Elles n’ont aucun accès au pouvoir politique, ne possèdent ni des droits actifs (droit de vote ou de recouvrir des magistratures), ni passifs (être élues), cependant peuvent participer à la vie civile, obtenir des importantes charges religieuses, mais surtout ont le droit d’hériter et de posséder des patrimoines. Certaines femmes, surtout dans une période où l’émancipation féminine est en croissance (à partir du Ier siècle ap. J.-C.), décident de gérer leur patrimoine (personnellement ou à travers des représentants), d’investir et de se lancer dans le monde de l’entreprenariat. En cherchant le prestige ailleurs que dans la politique active, les femmes aisées, au pair des hommes riches, peuvent venir en aide de leurs cités à travers des actes d’évergétisme, en leur offrent les finances pour la construction ou la restauration d’édifices publiques nécessaires à la communauté. Nous connaissons certains cas de femmes romaines qui financent la construction ou la restauration d’aqueducs. Encore une fois, depuis l’élément mythologique par exemple des nymphes protectrices des eaux, la femme est connexe à l’eau et notamment à la « protection » de l’eau. Le but de cette intervention est celui d’examiner le rôle de la femme dans l’économie romaine, son rapport avec les ressources en eau et leur gestion, à partir de l’interprétation des sources littéraires et épigraphiques, mais aussi à travers la lecture des représentations sociales qui émergent de nos sources historiques.
Les femmes dans l’économie romaine: femmes évergètes et eau / Biundo, R.. - (In corso di stampa).
Les femmes dans l’économie romaine: femmes évergètes et eau
R. Biundo
In corso di stampa
Abstract
Les femmes occupent, au sein de la société romaine, une place très importante soit du point de vu sociale, que économique. Elles n’ont aucun accès au pouvoir politique, ne possèdent ni des droits actifs (droit de vote ou de recouvrir des magistratures), ni passifs (être élues), cependant peuvent participer à la vie civile, obtenir des importantes charges religieuses, mais surtout ont le droit d’hériter et de posséder des patrimoines. Certaines femmes, surtout dans une période où l’émancipation féminine est en croissance (à partir du Ier siècle ap. J.-C.), décident de gérer leur patrimoine (personnellement ou à travers des représentants), d’investir et de se lancer dans le monde de l’entreprenariat. En cherchant le prestige ailleurs que dans la politique active, les femmes aisées, au pair des hommes riches, peuvent venir en aide de leurs cités à travers des actes d’évergétisme, en leur offrent les finances pour la construction ou la restauration d’édifices publiques nécessaires à la communauté. Nous connaissons certains cas de femmes romaines qui financent la construction ou la restauration d’aqueducs. Encore une fois, depuis l’élément mythologique par exemple des nymphes protectrices des eaux, la femme est connexe à l’eau et notamment à la « protection » de l’eau. Le but de cette intervention est celui d’examiner le rôle de la femme dans l’économie romaine, son rapport avec les ressources en eau et leur gestion, à partir de l’interprétation des sources littéraires et épigraphiques, mais aussi à travers la lecture des représentations sociales qui émergent de nos sources historiques.File | Dimensione | Formato | |
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