Cet article vise à étudier les écritures hybrides des auteurs et metteurs en scène congolais Bill Kouélany (1965) et Dieudonné Niangouna (1976). Dans cette étude, l’hybridisme est conçu comme une tendance de la production littéraire contemporaine qui cherche à abolir les frontières entre genres, médias et formes artistiques. Dans ce cas, l’attention est portée vers les combinaisons entre la narration autobiographique et la performance. L’étude interroge la production des deux artistes et tente de saisir les hybridités stylistiques et formelles entre les deux genres, à partir d’une réflexion théorique sur l’autobiographie, la performance et leur fusion. Kouélany combine ses talents littéraires, théâtraux et artistiques dans son récit de soi Kipiala, ou la rage d’être soi (2021), où elle intègre un texte précédent conçu pour le théâtre. Niangouna, quant à lui, incorpore des éléments autobiographiques dans ses pièces de théâtre, utilisant un protocole d’écriture qui exploite diverses influences et médias, telles que la musique, comme dans l’œuvre Les inepties volantes (2009). L’article propose d’analyser ces productions, en soulignant les métissages formels et génériques qui les caractérisent.
De la page à la scène, de la scène à la page. L’hybridité des écritures de soi chez Bill Kouélany et Dieudonné Niangouna / Pagano, Adelaide. - In: TRANS. - ISSN 1778-3887. - 30:(2024), pp. 1-13.
De la page à la scène, de la scène à la page. L’hybridité des écritures de soi chez Bill Kouélany et Dieudonné Niangouna
adelaide pagano
2024
Abstract
Cet article vise à étudier les écritures hybrides des auteurs et metteurs en scène congolais Bill Kouélany (1965) et Dieudonné Niangouna (1976). Dans cette étude, l’hybridisme est conçu comme une tendance de la production littéraire contemporaine qui cherche à abolir les frontières entre genres, médias et formes artistiques. Dans ce cas, l’attention est portée vers les combinaisons entre la narration autobiographique et la performance. L’étude interroge la production des deux artistes et tente de saisir les hybridités stylistiques et formelles entre les deux genres, à partir d’une réflexion théorique sur l’autobiographie, la performance et leur fusion. Kouélany combine ses talents littéraires, théâtraux et artistiques dans son récit de soi Kipiala, ou la rage d’être soi (2021), où elle intègre un texte précédent conçu pour le théâtre. Niangouna, quant à lui, incorpore des éléments autobiographiques dans ses pièces de théâtre, utilisant un protocole d’écriture qui exploite diverses influences et médias, telles que la musique, comme dans l’œuvre Les inepties volantes (2009). L’article propose d’analyser ces productions, en soulignant les métissages formels et génériques qui les caractérisent.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.